« Allo, bonjour, j’ai une infection dentaire, et en plus j’ai une dent qui s’est cassée en deux, à la verticale.
Pourrais-je avoir un rendez-vous ? »
C’est un 16 juillet, en plein pendant les vacances.
Plusieurs situations, mais rarement la bonne…
Au choix :
- Répondeur « Le cabinet dentaire est fermé du XX au YY »…
- « Désolé, nous ne prenons pas de nouveaux patients »
ou
« Si vous n’êtes pas déjà client, ça ne sera pas possible »
(traduisez « nous avons une clientèle de rente, et nous nous asseyons sur le Serment d’Hippocrate ») - « Oui, bien sûr, mais ça sera à la rentrée maintenant, le lundi 16 septembre à 10h00 vous conviendrait-il ? »
(c’est encore pire, le cynisme étant une arme très efficace dans un tel contexte)
Déjà, dimanche, une petite recherche sur internet était édifiante…
Dans un département d’un million d’habitants, le site ameli-direct.fr (celui de l’Assurance Maladie) indiquait « Plus de 500 résultats. Veuillez préciser votre recherche » pour les chirurgiens-dentistes…
Et pour les « gardes » (dimanche et jours fériés), vous constatez sur un autre site qu’il y a 5 zones, avec chacune… Un seul dentiste de garde !
Le dimanche, 1 dentiste pour 200 000 habitants…
Le lendemain matin (les antalgiques, ça aide à passer le temps), donc le 17/07, appel du « Centre de soins dentaires » du CHU.
C’est une chance, il y a un Centre Hospitalier Universitaire à proximité !
– « Accueil du centre de soins dentaires, bonjour »
– « Bonjour, j’ai une infection dentaire, et en plus j’ai une dent qui s’est cassée en deux, à la verticale. Pourrais-je avoir un rendez-vous ? »
– « Ne quittez pas, je vous passe les urgences »
– Il est 9h45, redite de la phrase connue par cœur…
– « Oui bien sûr, pourriez-vous être là à 11h00 ? »
– « Pas de problème, j’arrive ! »
Coup de chance ou pas, ça décoiffe !
Dans le hall, deux bureaux d’accueil.
L’une des hôtesses fait parfaitement son boulot pour m’enregistrer en tant que nouveau patient.
Elle prévient : « Un étudiant va vous prendre dans quelques minutes »…
Eh oui, nous sommes dans un centre universitaire, c’est le jeu !
Arrivée au petit bureau des urgences où l’on me demande de remplir un questionnaire de santé, plutôt complet et bien conçu.
Quelques minutes plus tard, un jeune homme en tenue de dentiste m’appelle, puis me sert la main.
Fauteuil dentaire basique, mais suffisant.
À droite, une jeune femme devant le poste informatique.
Elle aussi étudiante, elle joue le rôle d’assistante.
Le jeune homme fait un premier diagnostic, puis dit « Venez, on va faire une radio panoramique, ce sera mieux »…
D’habitude, au bout de 5 minutes, le dentiste vous dit :
« Je vous fais une ordonnance pour une radio panoramique à faire chez un radiologue. Ça fera 23 € pour cette fois-ci. Revenez avec votre radio… »
(Car il n’a souvent pas voulu investir dans l’équipement, et que s’en passer lui rapporte finalement plus d’argent. Le patient n’a qu’à payer et perdre du temps)
Là, les deux équipiers me dirigent vers la salle de radiologie, à l’autre bout du hall.
Ils s’occupent de tout, et l’on sent que ça leur plaît.
De retour dans le fauteuil, vrai diagnostic, sur la base d’une vraie exploration…
Et même un test « froid » avec de l’azote liquide… (On ne m’avait jamais fait ça)
Passage de l’interne chargée de la supervision des étudiants…
(Une charmante jeune femme, très souriante)
De suite, la démarche est claire :
« On va essayer de garder le plus longtemps possible ce qui doit l’être »…
D’habitude :
« Ouh là là ! Il y a du travail… Là il faut arracher, là il faudra une couronne, là un inlay, là plusieurs facettes… »
Mais ici, ça n’est visiblement pas le temple des camelots…
- Une heure de soins…
- Avec des explications au patient…
- Avec un raisonnement à voix haute…
- Avec des échanges (et du jargon), des explications avec la collègue du jour…
- Avec plusieurs passages de la « supervision »…
Et à la fin, l’interne fait une synthèse avec l’étudiant :
– « Pour la dent infectée, ça a saigné ? »
– « Non »
– « Alors, prescription d’antibiotique » (sous-entendu « Rappelle-toi »)
– « C’est ce que j’avais prévu »
D’habitude, chez un dentiste en cabinet :
« C’est infecté, je ne peux rien faire aujourd’hui, je vous prescris un antibiotique. Revenez dans 8 jours. Ça vous fera 23 euros. » (avec souvent un supplément « Urgence »)
Comme un vrai pro, le jeune étudiant me raccompagne vers la sortie en me tendant l’ordonnance et une fiche m’invitant à prendre-rendez-vous en septembre pour un bilan.
Le tout avec, déjà, un grand professionnalisme.
Voilà une matinée qui se termine (très) bien.
- Voyage chez les jeunes étudiants.
Impliqués, contents d’accueillir des patients qu’ils n’appellent pas encore « patientèle » (comme clientèle). - Pas stressés, comme l’on pourrait pourtant s’y attendre.
- Pas de déviance mercantile, du style une roulette qui dérape, une dent tellement creusée qu’elle n’est plus récupérable, voire arrachée alors que l’on pourrait la conserver.
- Pas (encore) de diplôme « d’implantologie » qui annonce plus ou moins clairement la couleur : « Ici, pas de vieux, pas d’occasion, pas de réparé, pas de naturel, pas de patrimoine historique… Ici, on ne fait que du neuf, sur plans ! »
- Même pas à avancer des honoraires !
- Et en plus, cela rend service au Centre universitaire d’avoir de « vrais patients »
Bref, vous l’aurez compris…
Il y avait comme un a priori à aller dans ce genre d’établissement, souvent qualifié « d’école » ou de « centre de soins pour nécessiteux ».
Je vous conseille de le balayer d’un revers de main.
Simplement pour retrouver…
Le sourire !
Nota : billet bien évidemment non sponsorisé. Mais il semble normal de citer cet établissement.
Il s’agit du Centre de soins dentaires du CHU de Rennes, Pôle « Odontologie & Chirurgie buccale » – 2 place Pasteur, 35000 RENNES – Tél. : 02 99 38 84 22
Étudiant : AH / Interne : LL
Merci à PLR et à Zigette pour leurs commentaires respectifs sur le billet Mon dentiste : artiste et filou, ça a aidé à orienter vers cette solution.
Crédit photo : (Dentition d’une loutre d’Europe, Lutra lutra) – Fine set of Teeth CC BY-SA 2.0 par Peter Trimming (TQ3643)
© PF/Grinçant.com (2013)
Billet en rapport : Mon dentiste : artiste et filou
Il m’est arrivé exactement le même problème, le 27 juin. Rage de dent et dent cassée dans le sens couronne-gencive. Mais moi, le CHU est à 100 kilomètres. Donc… Appel vers ma « clinique dentaire » habituelle (un jeudi matin, clinique située à environ 20 kilomètres). Réponse : « A ben non, nous n’avons plus de place, même pour les urgences. Mais dimanche allez voir le dentiste de garde ». T’as raison ! Avec une douleur telle que même la codéine ne me soulage que pendant une heure, je vais attendre plus de trois jours !!! Chère secrétaire, je viendrai t’accrocher au croc de boucher bien avant en raison de cette insupportable douleur !!!
Je me tourne vers le centre dentaire de la Sécu, à 7 kilomètres. Petit cabinet « de merde ». Un dentiste, deux places dans la salle d’attente. C’est dire.
Mais là, grands sourires d’accueil (assistante et dentiste). Dialogue constant (enfin, dialogue, si tenter de répondre avec la gueule grande ouverte pour cause de soins permet de définir un dialogue !). Radiographie. Abcès qui entoure entièrement la racine de la dent après avoir repoussé l’os de ma mâchoire. Nettoyage du canal dentaire (l’abcès a entièrement nécrosé le nerf , sans que je ne m’en rende compte !). désinfection, en partie, de l’abcès. Toute les 15 seconde la dentiste qui me demande : « Ça va ? ». Et/ou : « Vous n’avez pas mal? ». Explication du cliché radio. Etc… Fin du soin. Antibio et antalgiques (le seul côté « négatif » : avec la douleur, cette boite de paracétamol peut être ingurgitée en 12 heures ; mais bref). Conseil : « si vous avez encore mal à la fin du traitement antibiotique, vous revenez illico… Car l’abcès est très gros. Donc peut-être difficile à résorber ». Effectivement, 8 jours plus tard, retour au cabinet. Re-traitement de l’abcès. Re : « Ca va ? » toutes les 15 secondes. Re-antibio (mais d’une autre famille). Mais la dent laissée ouverte (et la dentiste m’apprend que les bactéries des abcès ne supportent pas l’air (anaérobies). Ce qui « précipitera » la destruction du mal. Plus bains de bouche. Plus… une technique pour aspirer le pus (faciliter son écoulement par le canal dentaire). Un peu radical, non-conventionnel certainement, mais tellement efficace. 48 heures plus tard, plus de douleur, si ce n’est une douleur vive à la pression. Mais normal, la dent est suspendue « dans le vide » (n’est plus accrochée à l’os de ma mâchoire à cause de l’abcès. Donc, risque d’extraction. Ma dernière dent qui, à ce jour, n’avait pas été rafistolée. Retour chez la praticienne 6 jours plus tard, pour refermer avec un pansement le canal. J’attends la mauvaise nouvelle de l’arrachage. Réponse : « ne vous inquiétez pas. Normalement l’os va reprendre sa place. Bien entendu, ça ne se fera pas en deux semaines. Mais dans un an on refera une radio pour le confirmer. On se revoit dans 15 jours pour le traitement de racine. »Nouvelle ordonnance, mais à ne chercher en pharmacie QUE si les douleurs devaient me reprendre, bien que la racine de la dent soit entièrement nette. Mais, on ne sait jamais.
Voilà. Un petit cabinet « de merde », sans fioriture, sans clinquant. L’air de rien. Praticienne diplômée. Mais d’une simplicité, d’un humanisme incroyable. Et d’une efficacité simple, à l’opposée des m’as-tu-vu qui vous font revenir juste pour vous prescrire une nouvelle ordonnance sans vous regarder les chicots.
Moi non plus je n’ai d’actions dans ce cabinet, et pour cause. Il s’agit d’un « simple » cabinet de l’antenne de la CPAM de Guebwiller, dans le Haut-Rhin. Une dentiste, une assistante, deux places dans la salle d’attente (avec deux ou trois revues), mais surtout, deux cœurs « gros comme ça » (les deux personnes qui y travaillent !!!).
Merci pour votre témoignage.
Vous faites bien d’en parler, c’est tellement rare…
Mais ça existe encore…
Enfin, encore un peu…
Et dire que cela devrait être la norme !
Je continue à la Clinique Dentaire de ma ville, toujours aussi satisfaite de l’ambiance, du respect du « client », et tout. Le seul (petit) point noir : les délais. J’y suis en traitement pour des prothèses, donc il n’y a pas d’urgence, c’est entendu. Et je suis retraitée, donc j’adapte mon emploi du temps. Mais c’est vrai que quand il faut voir « le/la ponte », qui ne travaille là qu’à mi ou quart temps, qui part parfois en déplacement à la dernière minute donc décalage du rdv … ça prend parfois 3 mois ! Ceci dit, le jour où une dent à pivot décide de vivre sa vie, je fonce là-bas sans rdv et je passe dans la 1/2 journée.Et ça tient bien après ! J’ai toujours un bouquin dans mon sac.
Urgences du dimanche, dans cette métropole régionale il y a peut-être une dizaine d’années. Mon fils se fait des noeuds avec ses bagues d’orthodontie (ne me demandez pas comment !) : impossible pour lui d’ouvrir ou fermer la bouche … Je téléphone au Commissariat Central, me disant qu’eux, forcément, savent quel dentiste est de garde. « Un dentiste de garde ? Jamais entendu parler ». Une agglo de 500.000 habitants, quand même ! Tél aux deux quotidiens régionaux. Le gars de permanence veut bien aller voir l’édition de la veille qui publie les permanences. Pas de dentiste de permanence, me dit l’un ! Essayez Mme Machin, me dit l’autre, elle travaille souvent le dimanche. Mme Machin veut bien me recevoir avec Junior. 10 personnes avant moi dans ce qui ressemble plus à un cabinet clandestin dans un appartement de cité. Elle finira par défaire les noeuds de bagues en en coupant une et un disant à mon fils de retourner dès le lendemain chez son spécialiste. « Et maintenant vous avez besoin d’un bon détartrage » conclut-elle. Dix secondes de roulette. Une somme astronomique (j’ai oublié) à régler (chèque, quand même) mais sur la feuille pour la sécu il y a juste une consultation « normale » à la date de la veille … No comment ! Depuis, j’ai toujours attendu le lundi pour faire voir mes dents.
Commentaire reconstitué (;-)
Le prix d’un détartrage est de 28,92 € pour les tarifs conventionnés.
À vérifier, mais il me semble que lorsqu’un praticien pratique les dépassements d’honoraires, il ne doit pas le faire lorsqu’il est « de garde ».
Les tarifs conventionnels sont ici.
Maintenant, s’il s’agissait d’un cabinet « clandestin », tout est envisageable, y compris que la dentiste soit, en fait, vétérinaire…
Cela dit, si votre département est comme celui dont il est question dans le billet (l’Ille-et-Vilaine, 35), ça vous fait entre deux et trois dentistes de garde les dimanches et jours fériés…
Sur l’agglomération de Rennes (670 000 habitants), il n’y a que deux praticiens de garde (zones 3 et 4), dont un seul intramuros alors qu’il y a 110 praticiens !
C’est une honte quand l’on connait les douleurs que cela peut engendrer.
C’est un grand classique. Facturation du détartrage avec en sus une consultation antidatée de deux ou trois jours. Combien de fois n’ai-je pas vu ça pour moi ou pour des membres de ma famille ! Aujourd’hui, la feuille de soins électronique télétransmise favorise ce type de fraude car le patient n’a plus en mains le détail de la facturation et de la codification. Il ne connait que le montant à payer.
Le patient, s’il est remboursé à 100 % grâce au complément de sa mutuelle, n’a en outre pas l’impression d’y être de sa poche. Sauf que le coût supplémentaire indûment facturé est bien quelque part dans les augmentations de cotisations et/ou baisses de remboursement.
Et c’est une pratique quasiment généralisée dans différents secteurs de la santé.
La FSE (feuille de soins électronique) a eu de la peine à démarrer, mais certains ont vite compris qu’il y avait un intérêt.
J’ai par exemple vu des kinésithérapeutes avec des piles de cartes Vitale près de leur ordi.
À la question « c’est normal ? », ils répondaient « c’est pour rendre service aux personnes âgées, ça leur évite de l’oublier à leur domicile » (ben voyons, comme si une carte ne pouvait pas « déraper » dans le lecteur).
Les mêmes peuvent pratiquer des actes fictifs en hôpital ou en maison de retraite : « Bonjour Madame Dugenoux, votre dos va bien aujourd’hui ? », et hop, on referme la porte et l’on compte un acte.
Je sais, il ne faut pas généraliser, mais c’est plus que courant.
Et l’on nous dit que les patients abusent…
Parlons-en des kinés qui pratiquent allègrement le DE à savoir le dépassement pour demande particulière du patient/client. Même quand il n’y a pas de demande particulière ! Une manière d’avoir institué en douce le secteur 2 là ou seul le secteur conventionnel 1, sans dépassement, est autorisé.
Je suis « PLR », cité dans cet article comme ayant orienté la solution à ce problème dentaire (pour relire ce témoignage antérieur, il suffit de cliquer sur le lien PLR à la fin de l’article).
J’en profite donc pour exposer la suite de mon affaire rondement menée et pour pas cher (une centaine d’euros, rembourés à 100 % sécu + mutuelle) là ou un praticien non conventionné avait établi un devis de 2400 euros.
A l’échéance d’un an après l’extirpation de ce kyste de ma machoire dans le service de chirurgie maxilaire d’un grand hôpital parisien (allez puisqu’on cite les bonnes adresses : La Salpêtrière), visite de contrôle avec le même praticien. Radio panoramique réalisée sur site (on peut juste peut-être regrettrer qu’on ne m’a pas remis le cliché) et verdict du stomatologue : cicatrisation satisfaisante. Tellement satisfaisante qu’un autre praticien, d’une spécialité voisine, est spécialement venu voir et apprécier le travail à l’invite de son confrère. De leur échanges, j’apprends même que l’os auparavant malmené par la pression du kyste a commencé à se reconstituer. Il parait que ça se passe comme ça dans au moins un cas sur deux si on veut bien laisser du temps au temps et la nature faire son travail de reconstitution.
Le précédent praticien non conventionné, lui dans son devis à 2 400 €, avait prévu de réouvrir à 6 mois et de combler avec je ne sais pas quoi.
Au final une intervention rondement menée dans le secteur public pour pas cher (pour moi) même si je suis bien conscient comme je l’écrivais dans mon premier récit que ça a coûté à l’hôpital bien plus que ça ne m’a été facturé.
Bonsoir PLR, content de vous lire (;-)
L’inadéquation des tarifs conventionnels avec les vrais coûts n’est pas notre problème, et les professionnels n’ont qu’à tout faire pour que cela soit revalorisé.
Par contre, ça arrange beaucoup de praticiens qui justifient ainsi devoir faire des « prothèses »… Sauf qu’en disant cela ils avouent implicitement en faire alors que ça n’est pas forcément nécessaire.
Je serais curieux de connaître le nombre d’actes abusifs. Ce doit être considérable !
D’où l’intérêt de parler, pour une fois, de ce qui va bien (ça met en valeur ce qui va mal).
Et votre cas, par exemple, démontre à quel point ce praticien se moquait du monde.
Concernant la radio panoramique, je me suis fait la même remarque hier.
Cela se justifie probablement par le fait qu’elles soient numériques.
Il doit être possible d’en obtenir un exemplaire sur demande, je suppose.
S’agissant d’une image, on doit pouvoir la copier sur une clef USB ou l’envoyer par mail.
Bonne question.
Cela dit, les dentistes ne se soucient pas trop de la dose de rayons X envoyée dans la tête des patients, enfin c’est mon constat…
Les professionnels font tout pour que ce soit revalorisé. Mais les négociations de leurs syndicats avec l’assurance maladie sont particulièrement hard. En gros, une revalorisation de la cotation de certains actes n’est acceptée qu’en échange d’économies ou de bonnes pratiques par ailleurs. Et au bout du bout, c’est à prendre ou à laisser. Laisser, c’est pour eux se voir appliquer un tarif d’autorité encore plus bas que le montant conventionnel proposé. Comme les négociations salariales avec mon patron ! Pour avoir… une misère signez là (à l’adresse des syndicats). Vous ne signez pas ? Eh bien vous n’avez rien cette année !!!
« Cela dit, les dentistes ne se soucient pas trop de la dose de rayons X envoyée dans la tête des patients, enfin c’est mon constat… »
J’avais lu une fois qu’en termes de pollution il n’y avait pas pire que le cabinet d’un chirurgien dentiste. Et qu’il ne fallait surtout pas acheter ou louer comme habitation un appartement dans lequel un chirurgien dentiste avait préalablement exercé !
Notamment à cause du mercure (et de ses vapeurs) des amalgames dentaires.
Il y a une polémique sur la toxicité, mais elle est plus que probable.
On en mettrait 15 tonnes par an dans la bouche des Français.
Les plombages au mercure sont interdits en Norvège depuis janvier 2008.
Mais j’ai aussi lu que les résines composites relâchaient du bisphénol A et du formol en vieillissant. Là encore, une information soigneusement cachée au public.
Quant aux rayons X, les dentistes ont le chic pour vous en envoyer.
Une radio panoramique est un moindre mal, mais il ne faut pas en faire tous les mois.
C’est vrai que la remettre au patient serait une bonne chose.
Un accro aux cabinets dentaires et à la téléphonie mobile doit très vite pouvoir devenir un X-Men (;-)
Chez le même dentiste depuis plus de 30 ans, aucun souci, honnête… et ne me pose pas des couronnes à chaque dent cariée…
A noter un fait rigolo : depuis quelques consultations (années quoi), il me décrit en détails tout ce qu’il me fait en plus du détartrage (quand j’ai des caries)… alors que pendant plus de 20 ans, rien…
Je suppose qu’à un moment, le mot est passé chez les dentistes : z’êtes l’une des rares spé de médecine qui fait super stresser les gens, détendez-les en expliquant ;)
il ne faut pas tomber malade pendant l’été en france,en colombie : il ne faut pas tomber malade./
En Colombie, il n’est pas dit que le plus mortel soit de tomber malade.
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