Alors que quelqu’un évoquait un référendum sur le cumul des mandats lors d’une réunion à l’Élysée, le 25 février 2013, François Hollande a répliqué sèchement :
« Le problème, avec les référendums, c’est que les gens ne répondent que rarement à la question »
(Le Canard enchaîné du 06/03/2013)
Voilà un Président de la République qui explicite son mépris envers la démocratie qui lui permet d’être là où il est, son mépris envers les Français qui ne seraient pas aptes à répondre par OUI ou par NON à une simple question…
Mais encore faudrait-il que la question soit claire et non chargée de sous-entendus.
Et pourquoi en sommes nous-là ?
De quand date le dernier référendum ?
Du 29 mai 2005.
Il s’est donc écoulé 2 829 jours, soit 7 ans, 8 mois et 27 jours à la date de cette déclaration, sans le moindre référendum. Pourtant, sur cette période, nous en sommes au 3e Président de la République.
Le Mépris.
Lors de ce dernier référendum, la question était, « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe ? »
Les Français ont voté NON à 54,67 %.
Le « traité de Lisbonne » a repris les éléments de cette constitution…
Le Président de la République a convoqué le Congrès au Château de Versailles et a fait ratifier ce traité par voie parlementaire le 8 février 2008.
De la part de Nicolas Sarkozy : le Mépris.
De la part des parlementaires (députés et sénateurs) : le Mépris.
Pourtant, un référendum peut être proposé par le gouvernement ou par le parlement, et c’est au Président de la République d’en prendre l’initiative.
Mais rien depuis 2005.
De la part du Président, du gouvernement, des députés, des sénateurs : le Mépris.
Lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, le « Référendum d’initiative partagée » a été adopté.
Mais la loi organique permettant d’y recourir est toujours dans les tiroirs (poubelles ?) : le Mépris.
Et maintenant cette petite phrase de Hollande qui en dit long, s’il le fallait encore, sur la mentalité de ces politiques et de ceux qui les entourent.
Des gens qui sont là grâce à la démocratie, mais qui ne veulent pas la mettre en œuvre…
Des gens qui, finalement, méprisent ceux qu’ils ont courtisés jusque dans les marchés ou dans les bals populaires…
Des gens qui refusent un OUI ou un NON démocratique, mais qui se considèrent comme « légitimes » et incontournables, dès qu’ils sont « élus ».
Des gens qui vivent grassement aux frais de tous.
Devinez ce qu’ils méritent, ces « élus » qui bafouent la démocratie ?
Le Mépris !
PS : l’info vient de tomber vers 13:00, « François Hollande envisage de légiférer par ordonnances »… Le Mépris !
Crédit photo : Flickr CC BY-NC-ND 2.0 par quicheisinsane
© PF/Grinçant.com (2013)
Et c’est Chavez que l’on traite de dictateur, lui il a accepté le résultat du référendum sur le changement de constitution, qu’il avait perdu.
Cohn-Bendit n’a-t-il pas dit : « Le peuple ne comprend pas toujours où est son intérêt, il faut que les leaders interviennent à sa place. » !!!
Nous ne pouvons plus dire que nous vivons en démocratie mais sous oligarchie.
Ce qui est certain, c’est que pour ces « élus », le seul vote qui vaille est celui qui va dans leur sens.
Et s’il y a le moindre risque, ils préfèrent brider la démocratie.
Aucun recours au référendum…
Ordonnances pour court-circuiter le parlement…
Modification de la constitution pour se donner plus de pouvoir…
Dans l’espoir que vous n’ayez rien contre Mr Asselineau,
qui a fait récemment de « notre problème ici en question », et toujours d’ actualité depuis qu’il n’y a rien eu de nouveau sous le soleil … une synthèse qui résume trop bien l’imposture ici mise en cause par les pratiques mafieuses de cette bande d’illuminé dégénérés de malfaiteurs en bandes organisés (nos gouvernements) qui nous ont re-baptisés, nous le peuple (ex-souverain puisque clairement spolié >> les terroristes a combattre absolument !
Lien YouTube(supprimé par la modération)C’est un peu long au début, mais très explicite via la grande supercheries de ce monde a l’envers marchant, forcément du coup, sur la tête !
En vous remerciant d’éviter toute promotion d’un parti politique ou assimilé.
Conformément à nos CGU, le lien YouTube a été supprimé.
Cordialement.
Si je me rappelle bien les sujets de société ne peuvent être admissible à un référendum. Et c’est pour moi une bonne chose car si on les passait au référendum nous aurions surement toujours la peine de mort, les femmes ne voteraient p-e pas et l’avortement pourrait mené en prison.
Pour rappel en 81 63% de la population était pour la peine de mort ? Pensez vous qu’a ce moment la un referendum aurait du être fait ?
En 44 aurait-il fallu un referendum pour demander a 50% de la population si les 50 autres pour cent mériter de voter ?
Aurait il aussi fallu un référendum pour l’avortement ? Par sur qu’à l’époque la loi soit passé.
Par contre je suis d’accord avec vous pour le traité de lisbonne.
Maintenant demander à 100% de la population quelle devrait être les droits d’1% de la population ne me semble pas être une bonne chose.
Début de l’article 11 de la Constitution française :
Des sujets dits « de société » peuvent bien faire l’objet de référendums à la lecture de ce texte.
Ne pas y recourir est révélateur de la mentalité de nos politiques (députés et sénateurs compris).
Après, sur certain points (dont certains que vous évoquez), une stratégie contraire peut être admise.
Mais ne pas avoir recours au référendum pendant de si longues périodes est clairement anticonstitutionnel.
Cet article 11 n’est pas là pour faire joli.
Cordialement.
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