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Toxines humaines

AVERTISSEMENT : Ce billet date de plus d'un an.

Bien tranquille, enfin vous essayez de l’être.

La journée de travail a été longue et vous avez besoin de décompresser.

En ce moment, les actualités sont tout sauf folichonnes.

Que des mauvaises nouvelles, lisibles directement, ou à lire en creux.

Le téléphone sonne : un numéro remontant du passé.

Vous essayez de vous en séparer, mais rien à faire, il est « collant ».

De la « famille », un ancien ami, quelqu’un qui a partagé votre vie un temps.

Il est tard, mais vous répondez…

Finalement, est-ce une drogue ?

En redemandez-vous ?

La même litanie, les mêmes éternels problèmes, toujours le même égoïsme.

Vous le savez, cela vient vous ronger, mais vous écoutez.

Mêmes rituels, même nocivité, du connu, que du négatif…

Au bout de trop de temps, vous saturez et raccrochez brutalement.

Tant pis pour les dégâts chez l’autre.

Mais vous vous trompez, les dégâts viennent d’être faits, ou refaits, chez vous.

Dans votre tête, votre esprit, votre sérénité, dans votre corps…

Quelqu’un vient de se décharger de ses toxines.

Et vous venez de les récupérer !

Même pas eu le temps d’échanger les vôtres, l’intoxication a été trop rapide.

Si vous connaissez ce genre de situation.

Sans même parler de manipulateur pervers. Quoique, cela ressemble à du harcèlement moral.

Fuyez ! Protégez-vous ! Vous et votre entourage par propagation.

Soyez objectif, réaliste, voire mathématique.

Les relations sont-elles équilibrées ? Le seuil de tolérance est-il souvent atteint ?

La nocivité est-elle toujours au rendez-vous ?

Êtes-vous sous dépendance ? Ou bien accroc à certaines toxines ? Ou masochiste ?

Faites le point, sans état d’âme.

Virez ces gens de votre calepin, de votre répertoire téléphonique, de vos contacts.

Protégez-vous !

Une sangsue est une sangsue, c’est sa raison d’être. Un virus est un virus…

Évitez la végétation humide ou le risque viral.

Soyez certain d’une chose : vous vous protégerez.

Et n’ayez aucune compassion, la sangsue ou le virus trouvera…

… un autre hôte !

© PF/Grinçant.com (2012)

Billet en rapport : Anxiogène

10 commentaires sur “Toxines humaines”

  1. Oui, la fatigue accumulée émousse le discernement pourtant nécessaire quand on porte déjà trop lourd.

    Se charger des détritus des autres ne sert à rien, ça pollue, et ça ne règle rien pour l’autre.

    Psy, c’est un métier avec des rapports tarifés…

    C’est encore pire quand ce sont des proches, mais de toutes façons dans ce cas-là, on n’aide pas si on a pas ravitaillé en humour, je veux dire en santé morale, et physique.

    Mon conseil, anticiper comme la fourmi, faire des réserves de bonne humeur, ne pas les gaspiller, s’accorder des moments agréables de cigale pour les régénérer.

    Chacun à son rythme, oxygénation, ou méditation, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse :-)

    Ça n’empêche pas de grincer pour débusquer les nuisibles ;-)

    1. Un bon vieux billet qui resurgit de derrière les fagots ;-)
      Le problème, c’est que je crois qu’il sera longtemps d’actualité, celui-là.

      Quant aux nuisibles, j’en détecte de plus en plus dans mon entourage et mes activités…
      Est-ce un signe des temps, ou des sens exacerbés, ou les deux ?

      Ce qui est certain, c’est que les toxines, c’est poison.
      Et pourtant, la toxine ne se sent pas toxique.
      Le parasite humain inverse les rôles.

      Bref, il faut s’immuniser, se blinder.
      Et avoir un moral en béton, si possible armé.
      Grincer est une bonne solution.

      1. « la toxine ne se sent pas toxique » c’est sûr !

        Ça me rappelle une citation de l’excellent Pierre Desproges  » L’ennemi est bête, la preuve, il pense que c’est nous l’ennemi »

        Santé !

  2. Je vous suis au rythme des découvertes de notre ami Universel sur ce blog !
    Merci de le faire pour moi, je n’en avais pas le courage…
    La fatigue ? peut-être celle accumulée par des années d’artisanat à justement subir les « toxines » des clients en écoutant et en approuvant bien entendu pour ne pas vexer.
    Jusqu’au jour ou j’ai pété les plombs et tout envoyé ad pâtres…
    Je vais (beaucoup) mieux merci !
    Alors je ne vais pas faire la même chose ici en vous envoyant les quelques toxines qui restent grâce à nos amis haut (?) placés……..

    Un dernier mot pour Pierre : tu nous manques !!!

    1. En cette période, les « toxines » des clients, c’est pire que jamais…
      Fuite, mensonge, peur, manipulation, incorrection…
      Sans doute l’ambiance générale et la pression de ces politiques complètement tarés.

      Lâcher prise est une priorité, et surtout se préserver !
      Il n’y a pas que le boulot dans la vie, vraiment pas !
      Et cette société nous détruit par le stress.

  3. Monsieur Cyclopède, du moins son esprit est toujours là.

    Allez, 2 petites pour la route ;-)

    « Le but de l’homme moderne sur cette terre est à l’évidence de s’agiter sans réfléchir dans tous les sens, afin de pouvoir dire fièrement, à l’heure de sa mort : « Je n’ai pas perdu mon temps. »

    « Pourquoi ? Pourquoi cette fausseté dans les rapports humains ? Pourquoi le mépris ? Pourquoi le dédain ? Où est Dieu ? Que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? »

  4. Certes !

    faut-il encore pouvoir lâcher prise. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir le faire.
    J’ai eu la chance de bien m’en sortir grâce à l’augmentation de l’immobilier qui m’a permis de faire une (petite) plus-value sur ma maison et de partir dans un coin plus sympa et bien moins cher pour reconstruire ma vie.
    depuis un an, plus de contraintes, plus de stress.
    J’en suis au point de me demander si j’ai assez pour tenir les quelques années qui me manquent en attendant la retraite.
    Petite précision, ancien artisan je n’ai le droit à… rien !

    Alors je plains sincèrement tout ceux qui sont obligés de subir le stress d’un patron, des clients, de la circulation, de tous les soucis dont on parle sur ce blog sans aucune solution de sortie hors se foutre en l’air comme on le voit de plus en plus souvent.

    Finalement, il n’y a plus que les abrutis au pouvoir qui me gââââvent grave !

    1. Si si, à un moment il faut prendre du recul et dire STOP !
      Lâcher prise pour ne pas être totalement bousillé par le système.
      Après, ce que l’on veut faire de sa vie, c’est autre chose.
      Mais autant ne pas le faire, dans la mesure du possible, en esclave des autres, de la « société ».
      Ou au minimum montrer que l’on arrête de jouer.

      Faire un bras d’honneur est jouissif.
      Même si l’on peut se poser de sérieuses questions après.

      Je pense l’avoir déjà dit ici.
      Et je le répète à des gens qui m’écrivent en « off »…
      Il faut être en accord avec soi et pouvoir se regarder dans la glace.

      Vous avez fait des choix.
      Vous vous posez des questions, sans avoir toutes les réponses.
      Mais ceux qui n’osent pas faire ces choix se posent largement autant de questions.

  5. Oh, excellent billet qui fait le tour de ce pourtant vaste problème, celui de ces nuisibles/toxiques qui nous bouffent… Je rejoins @Universel quand il dit que c’est encore plus compliqué quand ce sont des proches, sur ce sujet je suis super bien placée, on a beau ruer dans les brancards, essayer de faire comprendre à l’autre que sa négativité est aussi préjudiciable à lui-même qu’à son entourage, le lendemain il a tout oublié de la leçon, parce que son truc à lui, c’est de lâcher sa bombe, en savourant l’idée qu’il vous a gâché la soirée, qu’il n’est pas le seul à se morfondre, à ruminer, çà l’aide à vivre, de pourrir l’existence des autres, il s’en nourrit même, c’est pourquoi, même si vous avez l’impression d’y être allé un peu fort et que vous rappelez votre interlocuteur pour essayer d’atténuer les propos de la veille, sans pour autant les renier, il s’en contrefiche et réenfourche allègrement son dada favori qui est de vous saper le moral, vous détruire l’optimisme, vous saboter le goût de vivre, comme si de rien n’était, si çà se trouve il ne vous avait même pas écouté.

    Le client (et sa famille), dans le paramédical, avec les années, c’est devenu majoritairement : « Vous êtes payé pour çà ! », sous-entendu, pour être mon larbin, corvéable à merci, ou j’ai des droits mais pas de devoirs, et ce ne sont pas les pires, il y a ceux qui vous insultent, vous poussent sciemment à bout pour tester votre self-contrôle et les violents qui s’en prennent physiquement à vous, coups de poings, de pieds, ils n’ont pas tous l’excuse d’être bourrés, jet de projectiles, l’inventivité de certains fait merveille, je n’entrerai pas dans les détails qui ne sont vraiment pas à l’honneur du genre humain.
    Et je suis d’accord avec @mpil — dommage qu’il n’intervienne plus — le lâcher-prise n’est pas donné à tout le monde. On a beau, comme pour le cas des soignants, avoir droit à moult formations sur ce sujet, sur la gestion de l’agressivité, une fois replongés dans la réalité, le feu de l’action, la fatigue aidant, la zénitude a tôt fait de nous quitter, les répercussions de ces journées quand nous rentrons chez nous sont propres à nous miner, lentement mais sûrement, et l’on ne compte plus les personnes en burn-out ou en dépression dans nos rangs.

    Je constate également que l’actualité n’était déjà pas très folichonne en 2012-2013 ;-))

    Enfin, la note d’optimisme, c’est que cette crise Covid aura au moins permis de tenir à distance les importuns, le confinement et le couvre-feu étant finalement de bons moyens et de bonnes excuses toutes trouvées, pour S’ISOLER.

    1. Non, il ne sert à rien de tenter d’expliquer à un MPN le mal qu’il fait, ça ne peut que le renforcer dans sa déviance/ses travers.
      C’est comme pour les « TOCs » — Troubles obsessionnels convulsifs —, ne jamais entrer dans le jeu d’un(e) « toqué(e) » !

      Des MPN, il semble y en avoir beaucoup en politique, et il y en a un beau spécimen — également psychopathe notoire — qui devrait nous « parler » ce soir.
      J’ai l’impression d’être dans un gigantesque asile.
      Mais bon, un cauchemar, normalement ça s’arrête à une moment ou à un autre, surtout pour les insomniaques. ;-)

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